1/ La pression commerciale
La banque qui propose un taux imbattable, directement ou via un courtier, va très souvent imposer au nouveau client une pression commerciale redoutable au moment de la négociation du contrat.
Le conseiller va tout faire pour vendre un forfait bancaire, une assurance vie, une multirisque habitation, un PEL et même… une assurance auto ou un forfait de téléphone ! Il n’y a plus de limite.
Certains conditionnent verbalement le maintien d’un taux attractif à la souscription d’un ou plusieurs produits et services bancaires. Dans ces conditions, le prêt immobilier est non seulement pénible à conclure, mais peut même revenir cher si l’on cède au banquier.
2/ L’assurance imposée par la banque
Notre enquête relate les stratagèmes mis en place par certaines banques pour repousser la demande de délégation d’assurance (c’est-à-dire la possibilité pour l’emprunteur d’assurer son crédit auprès d’un assureur concurrent) et imposer leurs propres contrats, contournant ainsi leurs obligations légales.
Certes, l’emprunteur a ensuite un délai d’un an pour changer d’assureur, mais là encore il risque de rencontrer des difficultés. Pour ceux qui veulent une délégation, notre dossier montre que certains établissements récents sur ce marché du crédit immobilier ne provoquent pas toute cette tracasserie et acceptent sans faire d’histoire une assurance alternative.
3/ Les tarifs des services bancaires de base
Au moment de choisir son prêteur, l’emprunteur ne doit pas oublier qu’il le remboursera en théorie et en moyenne pendant 17 ans (et en réalité durant 7 à 8 ans avant de revendre). Autant d’années à payer des frais bancaires plus ou moins importants en fonction des établissements…
Cet aspect trop souvent oublié de la facture du crédit doit compter avant de s’engager, d’autant qu’il existe des différences considérables en matière de tarifs bancaires allant de 30 à 230 € par an pour un profil standard.