Le ministre de l’habitat et de la politique de la ville en personne n’a pas donné suite à une demande de présence et d’accompagnement des acquéreurs de notre fédération à l’occasion des salons smap organisés à travers le monde.
Cela démontre une autre fois l’impuissance et l’incapacité d’un département ministériel devant le lobby des promoteurs immobiliers et on ose parler des lois qui protègent les citoyens démunies face à un monstre qui ne connaît ni foi ni loi.
Aujourd’hui, il est devenu évident que nous ne changerons le monde qu’à la condition de changer notre façon d’agir au quotidien, entre autres en changeant nos rapports aux autres mais surtout en adoptant une nouvelle façon de consommer.
Les idées alternatives ne trouvant pas leurs places dans les urnes, voici les portraits de 12 personnes qui à leur échelle ont décidé de changer les choses.
Las du pessimisme qui touche la plupart, ils agissent concrètement pour un avenir serein et empreint d’humanité, privilégiant d’autres circuits de consommation à ceux promus par les industriels de l’agroalimentaire.
De plus en plus, on assiste à un éveil des consciences et à la volonté de changer notre façon de consommer, il n’y a pas de petites contributions car toutes permettent, pas à pas, de faire changer les mentalités au point où les industriels ne peuvent plus ignorer les individus qui résistent.
Et vous que faites-vous pour changer les choses ?
Source : http://www.lemonde.fr/…/je-boycotte-au-maximum-les-supermar…
Le mouvement consumériste marocain guidé par la fédération nationale des associations du consommateur, focalisera ses actions de cette année sur la promotion immobilière, nous mettrons tous les moyens en notre possession pour dénoncer les abus des promoteurs immobiliers, le grand bluff des smap et ses partenaires « fnpi » , la neutralité negative du ministère de l’habitat et la politique de la ville, nous participerons à l’éveil de l’acquéreur.
Juste une chose, soutenez la cause.
Il y a un an environ commençait une campagne multimédia visant à dénoncer les risques pour la santé liés à la consommation de saumon d’élevage, poisson de plus en plus apprécié par les consommateurs de toutes les classes de la population. Une émission de la télévision publique « Envoyé Spécial » en novembre 2013 avait eu un fort impact puisque qu’il y était dit entre autre que « dans les saumons, on trouve toutes sortes de produits chimiques. C’est dégoûtant, ces trucs. Vous savez le saumon norvégien, c’est la nourriture la plus toxique du monde ».
En fait, la campagne avait débuté par un article choc sur le site Rue 89 intitulé La Norvège reconnaît que son saumon peut être dangereux pour la santé du 19 juin 2013 avait déclenché une cascade d’articles dans la presse et dans les réseaux sociaux avec des titres tels que « Faut-il chasser le saumon de nos assiettes ? Menace sur notre alimentation ? Saumons bourrés de pesticides !, Manger du saumon entraîne des risques de diminution du QI de nos enfants !, Les médecins appellent à ne pas manger de saumon d’élevage ». La campagne avait culminé la veille de Noël 2013 avec un article du « Monde » intitulé « Alerte rouge sur le saumon » qui reconnaissait que « Même si l’attaque n’est pas nouvelle, le moment choisi, à quelques encablures de Noël, suscite le malaise chez les acteurs du marché et les consommateurs ».
En effet l’attaque contre le saumon d’élevage n’était pas nouvelle, on se rappelle la campagne de 2004 sur le « saumon toxique » issu des élevages européens, orchestrée par le lobby américain pour remonter la côte du saumon sauvage d’Alaska fortement dépréciée par l’immense marée noire de l’Exxon Valdez en 1989. A cette nouvelle campagne à charge, les industriels du secteur ont réagi en lançant une campagne assurant qu’il n’y avait aucun risque à la consommation de saumons d’élevage et que les bénéfices liés aux vitamines et oméga 3 l’emportent sur les risques liés aux contaminants.
L’impact de la pêche industrielle sur les espèces marines et leurs écosystèmes est loin d’être négligeable, d’autant que l’on dénombre plus d’espèces sous l’eau que sur terre. Au cours des 50 dernières années, les captures de poissons ont été multipliées par 4.
En 2002 déjà, plus de 70 % des ressources halieutiques étaient exploitées à un rythme tel qu’elles n’avaient pas le temps de se renouveler.
Source : One Voice.
Mettons fin à la surpêche : http://www.youtube.com/watch?v=PgeamTm-CUE&feature=youtu.be
ENQUÊTE SUR L’UTILISATION D’INTERNET AU MAROC : 57% DES SONDÉS PASSENT PLUS DE 4 HEURES PAR JOUR SUR INTERNET
L’enquête Averty, dont les résultats ont été publiés lundi, a mobilisé 1.021 répondants répartis sur 38 villes, dont 41% de Casablanca, 13% de Rabat, et 7% de Marrakech. Ils sont principalement des étudiants (42%), des cadres (21%) et des employés (13%).
L’enquête a révélé que près de 57,4% des personnes sondées passent une durée moyenne supérieure à quatre heures par jour sur Internet.
Mais outre la fréquence d’utilisation, Averty s’est aussi intéressé aux moyens d’accès à Internet chez les répondants, leur comportement d’utilisation de l’Internet en général, avant d’analyser leur usage des réseaux sociaux et des services de l’administration en ligne.
L’ordinateur portable reste le support de connexion le plus utilisé avec un taux de 88%, suivi du téléphone mobile (55%) qui dépasse l’ordinateur de bureau, ce dernier n’étant utilisé que par 41% des sondés.
L’ADSL est utilisé chez 75% des répondants comme principale source de connexion à Internet, suivi de la connexion 3G. Les répondants se connectent majoritairement depuis leur foyer (94 %) alors que 42 % accèdent à la toile au travail.
Les réseaux sociaux prisés
Selon cette enquête, l’Internet est utilisé d’abord pour envoyer et recevoir des mails (66%), pour s’informer (62%), pour usage professionnel (45%) et pour rester en contact avec ses proches (40%). L’achat en ligne, quant à lui, ne totalise que 7% d’adeptes.
En termes d’usage d’Internet, les réseaux sociaux représentent la première destination des répondants, suivis respectivement par les moteurs de recherche, la presse électronique et les sites de partage de vidéo.
Pour ce qui est des réseaux sociaux, Facebook est le plus utilisé avec un taux de 97%, suivi de Google+ (49%) et Twitter (41%), selon les résultats de l’enquête qui précisent que Linkedin vient en première position des réseaux professionnels (39%) talonné par Viadeo (33%).
Le site d’information Hespress.com, est le site web marocain le plus populaire avec un score de 27,37% suivi, avec une large différence, par Hmizate.ma (5,34%) et Marocannonce.com (4%). Cela s’explique par le besoin de s’informer qui représente la principale motivation d’utilisation d’Internet après l’échange de mail.
Par ailleurs, 91,8% des répondants ont déclaré que leur utilisation d’Internet a eu un impact négatif sur eux. Cet impact touche en premier lieu les activités de divertissement notamment le sport, les sorties et la détente chez 33% de l’échantillon, la vie familiale chez 22 % et la vie professionnelle chez 18 %.
e-gouvernement
Le e-gouvernement enregistre un taux de satisfaction très favorable. Les répondants ayant bénéficié d’un ou de plusieurs services d’administration en ligne ont exprimé un niveau de satisfaction positif de 77%. Une bonne nouvelle pour le programme e-gov marocain, qui augure d’une bonne évolution des services administratifs en ligne.
Les plus connus parmi ces services sont le portail du passeport biométrique (69%), suivi par le portail de l’ANAPEC (43%) et le portail des services consulaires (28%).
47% des répondants ont déclaré avoir déjà utilisé les services en ligne du portail du passeport biométrique, 28% ont utilisé les services du portail de l’ANAPEC et 16% ont fait appel au portail des services consulaires.
D’UN RÊVE DE BEAUTÉ AU CAUCHEMAR…
Nous sommes tous en quête de beauté et de jouvence et l’image idéale de ce rêve est largement véhiculée par les médias et le cinéma, ouvrant un confortable chemin pour la promotion des produits cosmétiques. Or, contrairement aux médicaments, la publicité des produits cosmétiques est directement adressée au consommateur, par tous les canaux publicitaires, et n’a souvent aucune contrainte réglementaire ou de contrôle.
En effet, si le système de développement, de mise sur le marché, de distribution et d’utilisation des médicaments subit une réglementation de plus en plus stricte, cette réglementation est absente pour les cosmétiques au Maroc. Se rajoutent à cela l’inaccessibilité financière aux cosmétiques de qualité et le faible niveau éducationnel d’une certaine tranche de la population.
C’est ainsi que la dispensation des produits cosmétiques au Maroc, auparavant réservée au pharmacien, semble aujourd’hui échapper à tout contrôle.
Des points de vente se développent partout. Si une minorité parmi eux semble répondre aux normes internationales, d’autres se font dans une anarchie totale : Souk Elfellah à Oujda, Derb Ghallef à Casablanca et Akkari à Rabat sont des exemples inquiétants et en pleine expansion.
L’absence de contrôle fait aussi que le marché est permissif à des produits qui sont de très mauvaise qualité, voire dangereux. Les produits de contrefaçon fabriqués au Maroc ou importés d’Asie sont vendus à des prix symboliques et peuvent contenir des composés interdits ou controversés à l’échelle internationale tels que parabènes, formaldéhyde, éther glycol, aluminium, paraphénylène diamine, pesticides, corticoïdes, etc.
Les statistiques sur les intoxications par les produits cosmétiques au Maroc révèlent par ailleurs un profil très différent des données internationales, reflétant des pratiques irrationnelles et un engouement aveugle de la population marocaine pour des produits pas chers, non contrôlés et souvent objets de publicité mensongère.
Nous souhaitons, par ce numéro, interpeller les professionnels de santé pour la notification des accidents liés aux produits cosmétiques le seul moyen actuellement d’en estimer le type et l’importance- ainsi que les instances réglementaires pour la mise en place d’un arsenal juridique protégeant les consommateurs.
Pr Rachida Soulaymani-Bencheikh
Directrice de Publication
Source: Toxicologie Maroc
CLORE SON COMPTE BANCAIRE NE SERA PLUS UN CALVAIRE
Le Conseil du Gouvernement devrait approuver le projet de loi 134-12 abrogeant et remplaçant l’article 503 du code du commerce. La clôture d’un compte bancaire serait désormais une opération sans complexité.
Fini le casse- tête de la clôture d’un compte bancaire ? C’est du moins ce que souhaitent bon nombre de clients qui se sont vus victimes d’«abus bancaires». En tout cas le Conseil du gouvernement qui se tient aujourd’hui devrait enterrer cette affaire une fois pour toute, juridiquement s’entend, en approuvant le projet de loi n°134.12 abrogeant et remplaçant les dispositions de l’article 503 de la loi n°15.95 formant code de commerce. Le nouveau texte juridique (voir encadré) ajoute plus de détails sur la question de la décision de clore le compte à vue.
Un an, délai maximal pour clore un compte
Il vient en fait pour imposer de l’ordre dans ce cas de rupture de la relation entre le client et sa banque, mettant ainsi sur le même pied d’égalité un «petit client» face à une «grande institution bien organisée»; un rapport de force déséquilibré. Concrètement, bien que la version précédente de l’article 503 est claire, il vise à délimiter l’étendue du périmètre de jeu au sein duquel la banque joue cavalier seul en fixant expressément la durée maximale (un an) pour clore un compte inactif. « Si le client cesse d’alimenter son compte pendant la durée d’une année à compter de la date du dernier solde débiteur inscrit en compte, ledit compte doit prendre fin à l’initiative de la banque», peut-on lire. Le point de discorde qui surgit régulièrement entre un client qui souhaite fermer son compte -quelles qu’ en soient les raisons à l’origine de cette action- et sa banque portent aussi bien sur le délai que sur la facturation de la clôture du compte. Selon un banquier de la place, «le problème réside dans les systèmes d’informations. Bon nombre de banques ne sont pas encore dotées de systèmes applicatifs de clôture des comptes». Autre son de cloche, celui de la Fédération Nationale des Associations du Consommateur (FNAC). Contacté par Le Soir échos, Ouadi Madih, vice-président de la FNAC assure que plus de 80 % des réclamations portant sur les services financiers (872) concernent les clôtures de comptes bancaires. En effet, la Fédération a reçu entre le mois de juillet 2007 et le 14 mars 2011 plus de 870 réclamations financières, soit 5,86 % du total (14 882). Et à l’acteur associatif d’ajouter que les procédures de fermeture des comptes sont généralement lentes. «Il arrive même que les échéances pour ce genre d’opérations dépassent les 14 ans, bien que le client ait informé sa banque en formulant sa demande via une lettre recommandée avec accusé de réception. Le hic c’est que certaines banques saisissent les tribunaux directement sans avoir même notifié leurs décisions aux clients concernés », se désole-t-il. Face à cette «injustice et cet abus », le consommateur se trouve dans une situation peu enviable l’obligeant à plier le genou en l’absence de toute protection juridique. Que vaut donc un arsenal juridique bien ficelé en l’absence de toute transposition sur terrain ? La solution, selon Madih, qui reste pratique et d’ailleurs a prouvé son efficacité reste le recours à la médiation bancaire. «Quasiment tous les dossiers étudiés par le médiateur trouvent une issue favorable», souligne-t-il.
Source: le soir échos