Attention, du poison dans notre pain !
La communauté scientifique marocaine tire la sonnette d’alarme : l’apport du pain en sel dépasse toutes les normes ! Une étude a été réalisée en ce sens à Casablanca et a concerné 80 boulangeries dans la ville. Les résultats ont démontré que la quantité moyenne de sel utilisée dans la confection de pain est de 17,4 grammes pour chaque kilogramme. « La plupart des boulangeries à Casablanca utilisent entre 15 et 20 grammes de sel pour chaque kilogramme de pain », révèle l’étude. Quand on sait que la consommation moyenne est de 500 g de pain par jour, la « quantité de sel ingérée par le Marocain à travers le pain uniquement atteint 8 à 9 grammes par jour ». On est bien loin des 5 g de sel recommandé quotidiennement par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Rappelons que la consommation excessive du sel est associée non seulement à un risque d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires, mais également au cancer de l’estomac, de l’obésité, de maladies néphrétiques, de vieillissement prématuré de la peau et d’ostéoporose. De même, cette surconsommation représente à elle seule 10% (1.65 million) des mortalités des maladies cardiovasculaires.
La récolte et la commercialisation des coquillages issues de la zone conchylicole Douira-Sidi R’bat, relevant de la région d’Agadir est interdite, jusqu’à épuration totale du milieu.
C’est ce qu’a décidé le Département de la Pêche maritime suite aux résultats d’analyses effectuées par l’Institut national de recherche halieutique (INRH) au niveau de cette
Zone.
En effet, ces analyses dénotent la présence de biotoxines marines dans les coquillages «à des teneurs anormales».
En conséquence, il est recommandé aux consommateurs de ne s’approvisionner qu’en produits conditionnés, portant les étiquettes sanitaires d’identification et commercialisés dans les points de vente autorisés (marchés officiels).
Aussi le département de la Pêche maritime met en garde contre «les coquillages colportés ou vendus en vrac étant qu’ils ne présentent aucune garantie de salubrité et constituent un danger pour la santé publique»